09 novembre 2005 à 20:23

Presque une conclusion sur l'instinct

L'instinct peut être vivifiant. L'instinct, par le fait d'être le moteur de nos désirs, peut-être désagréable en cas d'impuissance. Sa nature fait de moi ce que je suis, c'est à dire un homme, un être humain mâle.

L'instinct, c'est la source de tous mes plaisirs. Tous.
C'est aussi la source de tous mes malheurs. Tous.

Et ce n'est pas de ma faute; ce n'est pas par mon action ou par mon inaction, non. C'est par ma signifiance, c'est par mon être. C'est parce que je suis un homme.

Techniquement, le bonheur et le malheur sont des impressions produites par des concentrations de produits chimique dans mon corps. Je suis un être physique. L'instinct m'habite. Indéniablement.

D'un point de vue plus pratique, c'est la même chose. Quand je comble ma faim, j'en retire un plaisir, qui vient de l'instinct. Et quand j'ai faim, j'en suis affecté puisque mon instinct n'est pas comblé. Et c'est la même chose avec les femmes.

Et si j'ai faim, mais que je donne ma viande à quelqu'un qui a plus faim que moi, et bien, je comble l'instinct aussi. Parce que l'instinct fraternel ou paternel, est comblé. Simplement.

Certains prétendent qu'être conforme à son instinct est gage de bonheur. C'est vrai, sauf en situation d'impuissance. Et ces situations, elles sont monnaies courantes dans mon petit monde. Pas dans ma vie, uniquement. Dans mon petit monde.
-Mon père qui crisse ma mère là.
-Le théoricien, que j'admire, qui se pète la gueule au moins aussi souvent que moi.
-Le fou, impuissant par ses convictions.
-La grosse, par sa laideur et l'impression qu'elle dégage.
-Numéro Un, qui n'est toujours pas autonome.
-Et moi, peut-être...

Sans l'instinct, c'est le vide, l'absence d'émotions. Sans émotions il n'y a pas de beau, sans beauté pas d'arts, et sans arts, sombrer ne pourrait être un art, et donc pas de Sombres Mots. C'est dire que c'est une hypothèse impossible et paradoxale à propos d'un monde plate.

Bref, l'instinct est une caractéristique de l'homme qui donne raison à Darwin. Pour ceux qui en souffrent, il reste la philosophie.
Un billet signé Nicolas

2 manifestation(s):

Un commentaire de Blogger Matthieu Gadrat...

La philosophie c'est comme un plaster, on en met un parceque ça fait mal pis qu'on à l'impression que ça va aller mieu avec. Mais ça sert crissement à rien. Sauf qu'à force de se dire que ça sert à quelquechose on y pense plus. Pis finalement ça se pourrait que ça marche de toutes façon qui s'en préoccupe, on peut ben dire qu'on a pas attrapé le tétanos à cause du plasteur.

Pis le nihilisme c'est très drole. Au lieu de mettre un plasteur on fait : ben non chui pas blessé là! Pis on continue comme si il n'y avait pas d'égratignure. Pis on attrape le tétanos pcque en fait au lieu de se désinfecter et tout on se crisse les mains dans la marde. Pis après on finit par nier qu'on a le tétanos, pis après on nie avoire un bras. Puis on finit par nier notre existance. Pis là on fini ar s'émanciper à travers l'élimination des réponse par l'élimination des question.

Quand à moi j'opte pour l'optimisme de l'imbécile heureux. Ça va s'arranger la faim, la guerre et le scorbu, c'est passagé!

3:46 p.m., novembre 11, 2005  
Un commentaire de Blogger Myriam...

fuck pourquoi guadzilla passe toujours avant moi?

8:11 p.m., novembre 14, 2005  

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