Instinct, apparences, jugement et autres thèmes secondaires
Maudit instinct.
Elle et moi, on est à cet endroit que je ne nommerai pas sur ce carnet. Cet endroit où je l’ai rencontré, ce petit monde secret qui m’appartient.
Elle est de retour à son apparence sociale, à son rôle de femme parfaite. D’indifférente. À son look trop précis, trop minutieux. À parler avec des gens plus cool que moi, plus in.
Je n’arrive toujours pas à comprendre comme je suis arrivé chez elle, par un après-midi d’automne, à parler avec elle, de rien. Parce qu’après l’euphorie, après le nuage sur lequel mon instinct m’a fait flotté par cet après-midi d'automne, je me rends conte qu’on parlait de rien, que notre conversation était dénuée de sens, de propos, de fond.
Et je suis là, dans cet endroit qui vous est inconnu, à la regarder faire, à la regarder agir et parler avec ses amis, d’une conversation encore plus vide que celle que j’ai eu avec elle, et je me dis que cette femme superficielle, cette femme d’apparences, je n’en veux pas dans ma vie.
Mais la femme sympathique et gentille d’un après-midi d’automne, quand je la revois dans mes souvenirs, elle me fait encore planer, elle me fait encore flotter d’une douce sagesse apaisante.
Et j’irais la revoir, mais je ne veux pas être obsédé par une personne qui n’existe pas vraiment, je ne veux pas de son mépris.
Mais elle me manque.
Alors meurs, maudit instinct, meurs! J'ai l'impression que tu me fais plus de tord que de bien.
Elle et moi, on est à cet endroit que je ne nommerai pas sur ce carnet. Cet endroit où je l’ai rencontré, ce petit monde secret qui m’appartient.
Elle est de retour à son apparence sociale, à son rôle de femme parfaite. D’indifférente. À son look trop précis, trop minutieux. À parler avec des gens plus cool que moi, plus in.
Je n’arrive toujours pas à comprendre comme je suis arrivé chez elle, par un après-midi d’automne, à parler avec elle, de rien. Parce qu’après l’euphorie, après le nuage sur lequel mon instinct m’a fait flotté par cet après-midi d'automne, je me rends conte qu’on parlait de rien, que notre conversation était dénuée de sens, de propos, de fond.
Et je suis là, dans cet endroit qui vous est inconnu, à la regarder faire, à la regarder agir et parler avec ses amis, d’une conversation encore plus vide que celle que j’ai eu avec elle, et je me dis que cette femme superficielle, cette femme d’apparences, je n’en veux pas dans ma vie.
Mais la femme sympathique et gentille d’un après-midi d’automne, quand je la revois dans mes souvenirs, elle me fait encore planer, elle me fait encore flotter d’une douce sagesse apaisante.
Et j’irais la revoir, mais je ne veux pas être obsédé par une personne qui n’existe pas vraiment, je ne veux pas de son mépris.
Mais elle me manque.
Alors meurs, maudit instinct, meurs! J'ai l'impression que tu me fais plus de tord que de bien.
Un billet signé Nicolas
3 manifestation(s):
Ouch! C'est bizarre de voir un de mes textes listé sous la rubrique mépris. Peut-être que c'est ce que tu lis dans ce que j'ai écrit. Mais ce n'est pas ce que je ressentais pour ces hommes-là. C'est davantage de l'impuissance et de la culpabilité. Je ne peux pas leur interdire d'être amoureux de moi, mais je ne veux pas qu'ils le soient parce qu'ils ne me plaisent pas.
Je me sens coupable parce que je sais que je ne peux pas leur offrir ce qu'ils attendent de moi. Et j'ai de la peine pour eux. Pas de mépris, de la peine. Ce qui est totalement différent.
M'enfin, tu comprends mes textes selon le regard que tu portes sur l'existence. Et c'est très bien ainsi.
Tu sais Lamorak, moi comment je perçois la «Elle» de Nic, c'est comme une cruche(sans vouloir être péjoratif). Une cruche c'est vide, mais elle peut être très belle la cruche et agréable à regarder. Si tu essayes de remplir la cruche, elle restera quand même une cruche. Alors Nic dans son texte semble nous dire que les cruches, c'est poche. Moi je lui conseille de se tourner vers les oeufs Kinder surprise qui semblent être vide comme les cruches, mais qui cachent un magnifique jouet à assembler avec lequel les enfants peuvent s'étouffer. Que de métaphores! Est-ce que je suis proche d'avoir un ti peu compris ce que tu disais Nic ou je devrais retourner à mon poulailler?
Pour répondre à Ednid, la dinde tout à l'envers, je ne dis pas que les cruches sont poches. Ni qu'elles sont bien. J'exprime tout simplement une situation, un état d'âme et mes questionnements sur l'instinct. Parce que ma raison me dit que c'est une cruche, mon instinct que je suis en amour et j'essaie de déterminer où est le coeur là-dedans.
Et j'adore récolter vos opinions là-dedans, ça me permet de voir la question sous de nouveaux angles.
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