07 juin 2005 à 18:14

Ma jumelle illégitime

C’est rare, mais ce qui suit n’est nullement romancé. C’est tout vrai.

C’est pour vous parler de l’étudiante qui lisait Nietzsche.
Dans ma première idée, je voulais appeler le texte « La petite fille qui lisait Nietzsche ». J’ai changé « petite fille » pour « étudiante », parce que « étudiante » me paraissait mieux, même si dans ma tête « petite fille » gardait une sonorité intéressante.

Je ne l’ai pas écrit encore, mais j’ai toujours eu à son égard l’étrange impression de la connaître depuis toujours. Peut-être parce que l’on partage des valeurs et des goûts très semblable, peut-être parce qu’elle pense un peu comme moi. Peut-être les deux.

Une drôle d’impression, vraiment. L’intérêt pour l’actualité, les mêmes convictions politiques, le besoin de s’engager. La même façon de vivre, je dirais. Drôle d’impression.

C’est comme si elle était comme moi, mais qu’elle aurait grandit dans un environnement différent. Quand elle me parle, j’ai l’impression d’avoir vécu la même chose qu’elle tellement ses choix et visions auraient été miens dans pareille situation. C’est pour ça que je ressens le besoin de garder le contact, d’échanger un peu plus.


Je lui ai reparlé, et l’impression s’est amplifiée. Mais elle n’a pas l’air de la partager. Dommage.

J'ai appris que son surnom, c’est la petite fille. J’ai souris. Comme dans mon idée originale. Drôle d’impression, vraiment.

Dernièrement, j’ai appris qu’elle allait avoir 18 ans le 7 juin. C’est aujourd’hui. C’est très étrange. Moi aussi, j’ai 18 ans aujourd’hui. On est né la même date. Très drôle d’impression.

J’aurais aimé pouvoir fêter sa anniversaire. J’aurais aimé qu’on se fête, qu’on se reparle. Mais, semblerait-il que ça n’adonne pas. Mais j’ai le goût d’écrire ce qui aurait pu se passer, parce que c’est mon anniversaire, et ça ne me tente pas d’écrire un long texte sur la douleur de quelque chose qui ne s’est pas passé.


Donc, je vous livre un texte, que je trouve un peu maladroit. Je vais probablement le réviser. Mais pour l'instant, c'est tout ce que j'ai.

Ça s’intitule « Non, c’est ta fête ». Bonne lecture!
Un billet signé Nicolas

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