Je suis libre
Je me lève ce matin. Ou plutôt, j'essaie. Je déteste me lever. Quand les idées reviennent, quand les pensées plus ou moins sombre envahissent ma tête pour le reste de ma journée, j'ai toujours un peu mal.
J'ouvre mes yeux. Le décor ne m'est pas très naturel. Et je me souviens. Ce n'est pas ma chambre. C'est ma nouvelle chambre, celle que j'ai depuis trois semaines, quand mes parents se sont quittés.
Je n'ai pas envie de me lever. Mais la raison me dit que je suis gagant à me lever. J'écoute ma raison.
Je sens la fatigue ralentir mon corps, mes gestes, et même ma pensée. Je me demande pourquoi. Et je me souviens. Hier, j'ai viellé un peu. Pour un ami que je n'avais pas vu depuis trop longtemps, pour un des seuls dont ami est le terme exact. Les autres m'ont laissé tombé, c'est vrai...
J'ai un drôle de sentiment, je ne peux pas mettre un mot dessus. Un sentiment amer, mais sans douleur, qui se contente d'être. Je me demande ce que c'est, je me demande pourquoi il est. Et je me souviens. J'ai parlé de l'ange hier. L'ange qui n'est plus que souvenir maintenant que j'ai dit merci. L'ange qui ne me fait plus rien. Je ne souffre plus, mais il reste l'impression d'avoir perdu une partie de moi, pour toujours. J'ai l'impression que je ne reverrai plus jamais un ange hors de mes souvenirs.
Je n'ai plus d'amours. Je n'ai plus beaucoup d'amis. Je n'ai plus vraiment une famille. Il ne me reste plus personne à qui faire plaisir. Sauf à moi. Je suis libre.
J'ouvre mes yeux. Le décor ne m'est pas très naturel. Et je me souviens. Ce n'est pas ma chambre. C'est ma nouvelle chambre, celle que j'ai depuis trois semaines, quand mes parents se sont quittés.
Je n'ai pas envie de me lever. Mais la raison me dit que je suis gagant à me lever. J'écoute ma raison.
Je sens la fatigue ralentir mon corps, mes gestes, et même ma pensée. Je me demande pourquoi. Et je me souviens. Hier, j'ai viellé un peu. Pour un ami que je n'avais pas vu depuis trop longtemps, pour un des seuls dont ami est le terme exact. Les autres m'ont laissé tombé, c'est vrai...
J'ai un drôle de sentiment, je ne peux pas mettre un mot dessus. Un sentiment amer, mais sans douleur, qui se contente d'être. Je me demande ce que c'est, je me demande pourquoi il est. Et je me souviens. J'ai parlé de l'ange hier. L'ange qui n'est plus que souvenir maintenant que j'ai dit merci. L'ange qui ne me fait plus rien. Je ne souffre plus, mais il reste l'impression d'avoir perdu une partie de moi, pour toujours. J'ai l'impression que je ne reverrai plus jamais un ange hors de mes souvenirs.
Je n'ai plus d'amours. Je n'ai plus beaucoup d'amis. Je n'ai plus vraiment une famille. Il ne me reste plus personne à qui faire plaisir. Sauf à moi. Je suis libre.
Un billet signé Nicolas
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