Contradictions aériennes
Envole-toi dans un frisson infini, vole, vole et pleurs. C'est ma faute, remercie-moi. Le ciel est vaste; il est ouvert, c'est le tiens. C'est pas le miens. Tu le sais trop bien, moi je suis ancré au sol. Tabarnak.
Vole! Plus haut plus loin. J'veux voir ton image plus petite. Plane, ça te va bien. Les étoiles poussent et les arbres brillent, t'es plus grande et moi je ne suis pas là. Vole!
...
Parfois je m'assis et j'écoute le ciel, j'y entends des voix qui me disent adieu. Des êtres volent, d'autres écoutent. Moi j'écoute parce que je ne sais pas voler. Parfois les voix expliquent comment voler. Mais je n'ai pas d'ailes. Alors j'écoute.
...
Vole! Surprends moi; explose. Le ciel se veut mouvant mais il tombe plus vite que toi. Sans un recul, vois-tout. Plonge, rapidement, vers la lune ou le soleil mais plonge! Et vole. S'il-te-plait.
...
D'autres fois je m'enferme et j'écris. J'écris que je ne sais pas voler mais au fond ça ne change rien. Quand on y regarde de près les mots ne veulent rien dire, seuls les individus veulent tout dire. Tout est impossible.
...
Une flèche viendra. Elle te frappera. Tu tombera, cruellement, ta lumière éteindra une ombre, dans un soupir, dans mon soupir. Ton cadavre dans mes mains, ton odeur et puis plus rien. Envole-toi dans un frisson infini, vole, vole et pleurs. C'est ma faute, remercie-moi.
Vole! Plus haut plus loin. J'veux voir ton image plus petite. Plane, ça te va bien. Les étoiles poussent et les arbres brillent, t'es plus grande et moi je ne suis pas là. Vole!
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Parfois je m'assis et j'écoute le ciel, j'y entends des voix qui me disent adieu. Des êtres volent, d'autres écoutent. Moi j'écoute parce que je ne sais pas voler. Parfois les voix expliquent comment voler. Mais je n'ai pas d'ailes. Alors j'écoute.
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Vole! Surprends moi; explose. Le ciel se veut mouvant mais il tombe plus vite que toi. Sans un recul, vois-tout. Plonge, rapidement, vers la lune ou le soleil mais plonge! Et vole. S'il-te-plait.
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D'autres fois je m'enferme et j'écris. J'écris que je ne sais pas voler mais au fond ça ne change rien. Quand on y regarde de près les mots ne veulent rien dire, seuls les individus veulent tout dire. Tout est impossible.
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Une flèche viendra. Elle te frappera. Tu tombera, cruellement, ta lumière éteindra une ombre, dans un soupir, dans mon soupir. Ton cadavre dans mes mains, ton odeur et puis plus rien. Envole-toi dans un frisson infini, vole, vole et pleurs. C'est ma faute, remercie-moi.
Un billet signé Nicolas
2 manifestation(s):
étrange... mais touchant
Moi j'ai rien compris. C'est peut-être parce que les dindes peuvent pas voler. Et oui mes ailes sont seulement décoratives... Ah Doctor Nic, tu es un poète maudit!
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