08 décembre 2005 à 18:20

Un peu de cynisme

Je me permets de détester la société dans laquelle on vit. Au nom de la liberté, le système capitaliste prône l'individualisme. Des milliards d'ouvriers s'entêtent à surconsommer pour consommer autant, sinon plus, que le voisin, pour avoir son respect. Le respect va aux gens travaillants, ceux qui font rouler l'économie, car les autres sont des lâches. Deux milliards d'êtres humains se meurent au tiers monde au nom de la liberté des quatres autres. Et pour oublier, on surconsomme de la musique commerciale, des films américains génériques et des produits pour augmenter notre "qualité de vie".

L'isolement s'installe.

L'isolement fait en sorte qu'on ose pas dire en face les problèmes aux gens. L'isolement fait qu'on oublie les deux milliards de tiersmondiens qui se meurent et qui nous amène à être heureux par comparaison. On devrait être heureux par union et non par comparaison.

L'isolement mène au politicly correct. Il ne faut pas dire aux autres des choses qui pourraient les blesser.

C'est pour ça qu'elle a quitté ma vie sans rien dire, c'est pour ça que ce soir j'écris une tentative de cynisme parce qu'au fond je n'ai pas avancé depuis un mois et demi.

Si elle m'avait dit pourquoi elle ne voulait plus me revoir, si elle me l'avait dit de face et directement, peut-être que j'aurais eu une piste de réflexion à propos de ma personne.Mais non.

On vit dans une société individualiste, qui se veut gentille parce qu'on ne veut pas blesser les autres. Utopie appliquée qui mène au malheur par l'absence de communication. Au nom de la liberté.

Ce soir, comme Dyogène, j'allume ma lanterne et je cherche l'Homme.
Un billet signé Nicolas

6 manifestation(s):

Un commentaire de Blogger La Souris (Marie-Ève Landry)...

Si tu avais carrément dit à la demoiselle ce que tu voulais d'elle aulieu d'attendre (trop) patiemment son bon vouloir, tu ne serais peut-être pas tout seul ce soir!

12:50 a.m., décembre 09, 2005  
Un commentaire de Anonymous Anonyme...

Pas sûr moi de ce que tu avances la souris. Quand on aborde les gens trop directement, ils nous fuient. C,est pourquoi on fonctionne avec des codes subtils qui foutent la confusion partout. pis ceque je trouve moche avec ta réponse c'est que ça porte le ^blâme sur Nicolas comme si c'était de sa faute alors que personnellement je trouve que c pas le cas. Anyway, je suis sûr que c'était pas voulu de ta part la souris.

Pis pour finir: «La vie n'est pas qu'une salope», mais d'après moi la fille que tu courtisait avait des légères tendances de salop... oups!

10:26 p.m., décembre 09, 2005  
Un commentaire de Blogger GuadZilla...

raspoutine comme le moine qui avait un pénis énorme gardé aujourd'hui dans du phormol dans un musé russe?

je crois dviné qui a posté ce message ;)

Moi je crois que tu as quand même une piste de réflexion sur ta personne, et ça serait celle de savoire que toi tu valait p-e mieu, et que ce mieu là ne méritais pas tant d'attente. Tu pourra p-e mieu estimé le temps que tu passera sur ce genre de chose la prochaine fois, savoir combien de temps en vaux la peine.

10:24 a.m., décembre 10, 2005  
Un commentaire de Blogger La Souris (Marie-Ève Landry)...

Y'a juste les agaces et les indifférentes qui se sauvent quand tu leur dis que t'es intéressé.

Personnellement, chaque fois que j'ai été directe avec quelqu'un, ça m'a toujours avantageux.

Ou ça m'a permis d'avoir ce que je voulais, ou ça m'a empêché de perdre mon temps.

6:58 p.m., décembre 10, 2005  
Un commentaire de Anonymous Anonyme...

Désolé Guadzi mais je te connais pas, au sens biblique du moins, ah shit je me suis encore trahi!

Mais la souris, tant mieux si ça marche pour toi, mais messemble que c quand même pas évident. ça prend du courage pour faire ça. PIs est-ce que ça t,as permis d'avoir une relation quand même stable ou juste une histoire d'un soir?

C dur(hummm dur!) de dire à quelqu'un ce que l'on veut. Est-ce que Nic sait vraiment ce qu'il veut. Nic, sais-tu ce que tu veux exactement? ça donnerait quelque chose comme ca si on y va vraiment directement:
-Salut mon nom est Raspoutine et je veux te sauter bébé!
ou
-Salut mon nom est Raspou et je veux une femme, des enfants, un chien et une maison en banlieue.

Si vous trouvez que j'exasgère, ben à quel degré de «direct» on doit y aller, à moitié? au trois-quart? oh mou!
Une chose est sûre, je suis énorme et je flotte, magique!

9:41 p.m., décembre 10, 2005  
Un commentaire de Blogger La Souris (Marie-Ève Landry)...

Raspoutine: Ça se fait, je te jure! Au début c'est pas évident, mais avec le temps, on s'habitue à foncer dans le tas. Dans la mesure où on sait qu'un non ne tue pas...

Quant à savoir la direction que la relation va prendre, faut toujours bien qu'il y ait un rapprochement quelque part pour le savoir! (ou confirmer)

Puis, entre «je veux te baiser» et «je veux que tu sois la mère de mes enfants», y'a toujours le: «J'ai faim, j'ai envie d'aller manger une pizza MAINTENANT... tu viens avec moi?»

Si on ne veut pas de faire dammer le pion... et aussi parce que ça créé un contact intime plus rapidement.

3:51 a.m., décembre 11, 2005  

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