30 juillet 2005 à 21:58

Haîne

Vous me faîtes mal. Vous me plongez dans une solitude qui engendre la frustration. Hier, j'étais chez l'un d'entre vous, la connaissance qui aime bien m'appeller un ami quand ça fait son affaire. Hier ça faisait son affaire, alors je me suis retrouvé avec vous, dans un petit party qu'il avait organisé.

Par vos conversations, par vos gestes et paroles, vous m'avez confirmé toute l'exclusion que vous m'avez fait subir ces derniers mois. Vous que j'ai autrefois appellé amis, vous en qui j'avais confiance.

Je n'ai pas dit un mot. À l'intérieur, j'enrageais face à votre arrogance, volontaire ou non, alors j'ai fermé ma gueule.

Mais malgré toute cette douleur, malgré toute cette frustration, je n'arrive pas à vous haïr. Vous prenez vos décisions comme je les prends. Vous faîtes de votre mieux pour vous en sortir, pour être heureux. Même si vous n'écrivez pas, mais si vous ne me parlez pas, je sais que, tout comme moi, vous avez vos peurs, vos angoisses, vos rêves et vos malheurs. Je sais que même si vous le cachez, au fond, vous avez une vulnérabilité humaine. Tout comme moi.

Je n'arrive pas à vous haïr, parce qu'au fond, je vous comprends.
Un billet signé Nicolas

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