Je réfléchissais
Ça fait quelque temps que je ne vous ai pas écrit. Un peu plus d'une semaine, je crois. Je vous ai laissé en silence.
Je pensais à ma condition d'homme, à mon petit monde, à mon histoire qui ne fait que commencer. Je pensais à tout ça, en silence, loin de vous.
Je vous écris et qu'est-ce que ça m'apporte? Je vous écris et très souvent vous ne me répondez-pas, je vous écris mais je sais que vous me lisez. Mais au fond qui êtes-vous? Des commentaires, parfois, des statistiques, souvent.
Alors je vous écris, à vous, chers nombres, quand j'en ai le temps. Cette semaine je réfléchissais; je vous ai délaissé.
Un autre été arrive, au bout du compte rien n'a avancé. J'étudie toujours au même collège, je travaille toujours dans la même épicerie. J'ai additionné quelques échecs, j'ai pris quelques bières avec des amis, j'ai lu quelques textes au Vices et Versa.
Au bout du compte c'est du pareil au même, je suis toujours un type un peu trop intello, inclassable. Je reste toujours la connaissance d'un peu tout le monde et l'ami distant d'un peu tout le monde, rien n'y change.
Je réfléchissais en silence, comme ça, et je me disais que vous allez finir par trouver mes textes ennuyants. Je trouve ma propre vie ennuyante, alors sa reproduction littéraire doit être pire. Un peu plus fade. Et, le pire dans tout ça, affiché sur un écran cathodique.
Je réfléchissais en silence, comme ça, à des grandes questions et à des petits détails, à mes problèmes et à mes observations. Et puis bon, j'anticipe...
Je vais rester bloqué ici, mes histoires ne changeront pas. Je vais me répéter, je vais m'ennuyer, et vous aussi. Vous allez partir, d'autre viendront. Et pour vous, rapidement, je n'exiterai plus. Je n'aurai été qu'un symbole, un passage éphémère dans vos vies.
Ce soir, je suis un peu fatigué, calme, et peut-être déprimant, j'en ai conscience. Alors je vous quitte, je dois retourner réfléchir. Si je veux arrêter de tourner en rond, il est inutile que j'agisse simplement pour agir. Je dois penser.
Je pensais à ma condition d'homme, à mon petit monde, à mon histoire qui ne fait que commencer. Je pensais à tout ça, en silence, loin de vous.
Je vous écris et qu'est-ce que ça m'apporte? Je vous écris et très souvent vous ne me répondez-pas, je vous écris mais je sais que vous me lisez. Mais au fond qui êtes-vous? Des commentaires, parfois, des statistiques, souvent.
Alors je vous écris, à vous, chers nombres, quand j'en ai le temps. Cette semaine je réfléchissais; je vous ai délaissé.
Un autre été arrive, au bout du compte rien n'a avancé. J'étudie toujours au même collège, je travaille toujours dans la même épicerie. J'ai additionné quelques échecs, j'ai pris quelques bières avec des amis, j'ai lu quelques textes au Vices et Versa.
Au bout du compte c'est du pareil au même, je suis toujours un type un peu trop intello, inclassable. Je reste toujours la connaissance d'un peu tout le monde et l'ami distant d'un peu tout le monde, rien n'y change.
Je réfléchissais en silence, comme ça, et je me disais que vous allez finir par trouver mes textes ennuyants. Je trouve ma propre vie ennuyante, alors sa reproduction littéraire doit être pire. Un peu plus fade. Et, le pire dans tout ça, affiché sur un écran cathodique.
Je réfléchissais en silence, comme ça, à des grandes questions et à des petits détails, à mes problèmes et à mes observations. Et puis bon, j'anticipe...
Je vais rester bloqué ici, mes histoires ne changeront pas. Je vais me répéter, je vais m'ennuyer, et vous aussi. Vous allez partir, d'autre viendront. Et pour vous, rapidement, je n'exiterai plus. Je n'aurai été qu'un symbole, un passage éphémère dans vos vies.
Ce soir, je suis un peu fatigué, calme, et peut-être déprimant, j'en ai conscience. Alors je vous quitte, je dois retourner réfléchir. Si je veux arrêter de tourner en rond, il est inutile que j'agisse simplement pour agir. Je dois penser.
Un billet signé Nicolas
5 manifestation(s):
Ça c'est un beau texte.
Avant d'aller réfléchir, tu voudrais pas poster le texte où tu te fais pitcher des roches?
Non je peux pas; la raison pour laquelle je me fais lancer des roches est sujet tabou sur ce blog (chuuuuut!).
Essaie d'inverser... Agis et réfléchis après! Là, tu risques de trouver ça beaucoup plus divertissant.
De mon propre expérience, je te dirais que plus on réfléchis, moins on agis et moins on tire de satisfaction.
merci la souris tu m'enlèves les mots du clavier.
pour des fins d'expérimentation...va dire ça au gars qui se noie: arrête de patauger pis réfléchit. Essaie de dire ça à un tipoutte de 15 mois qui apprend les couleurs: "pour retenir que le bon mot c'est "vert", relie le pas à des choses concrètes, souviens-toi juste que c'est un mélange du jaune et du rouge"...tu m'en reparleras...
L'instinct, c'est parfois plus fonctionnel que la pseudo-intelligence.
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