16 avril 2006 à 23:38

Disparaître

Doucement, lentement, m'effacer. Cesser d'exister. Arrêter un instant de supporter l'existence. Même pas le fardeau de sentir le soulagement. Juste, calmemant, disparaître.

Le 6 décembre 1989, il n'y avait pas quatorze victimes mais bien seize. Deux ont choisi le calme après le brutal retour à la réalité.

De 1000 à 1500 personnes par année prennent cette "décision" au Québec.

Comprendre ce sentiment, c'est comprendre qu'il y a définitivement quelque chose de malsain dans cette société. Quelque chose qui est sûrement évident, mais qu'on ne voit pas. Comme le pot de beurre dans la frigo, collé sur le visage mais loin du regard.
Un billet signé Nicolas

3 manifestation(s):

Un commentaire de Blogger daviel...

le plus dur, c'est de se sentir descendre.

tout doucement.

s'enfoncer.

et voir s'éteindre ce qui reste, autour.

mais bon. on remonte. on finira tous par remonter, un jour ou l'autre. il le faut.

1:39 a.m., avril 17, 2006  
Un commentaire de Blogger Myriam...

Oui, mais le beurre, on en a besoin pour les tartines. C'est pareil pour tout le monde, on sert. Et si on disparaît dans sa propre tête, ce sont les autres qui se souviennent de nous.

10:43 a.m., avril 17, 2006  
Un commentaire de Anonymous Anonyme...

Tres bon post... tu devrais juste en ecrire plus souvent pour nous en faire profiter amplement. (Je fais des rimes en plus)

9:19 p.m., avril 18, 2006  

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