Néant
Deux gars trois filles, des morceaux d'explosion.
Une soirée bien arrosée, des boîtes de St-Hubert vides qui trainent sur la table, les conversations qui s'enchaînent. Une belle soirée.
Un verre se vide. À un instant donné le temps s'arrête, la logique disparaît, l'univers cesse d'exister.
Le verre est vide. Le verre ne contient rien. Le verre, contenant en soi, ne contient rien. Il est inutilisé, inutile. Le verre vide n'est plus qu'un objet sans fonction, sans raison d'exister.
Le vide n'existe pas. Le vide est l'absence de quoi que se soit, le vide n'est rien, qu'un concept, qu'abstraction. Même chose pour rien. Rien n'existe pas. L'objet autrefois appellé verre n'est plus un verre puisqu'il n'a aucun contenu. Après la tragédie du vide et du rien, le verre meurt.
Le concept du vide et du rien dépend du concept de contenant. Le verre est mort. Ainsi meurt le vide, le rien. Nul besoin de qualifier une absence s'il n'y a pas de présence.
Le concept de présence meurt, par procédé en chaine, par balancement, encore.
La présence n'est plus. Le vide, le rien, n'est plus. Le verre n'est plus. Sans concepts, sans présence ni absence, sans vide, sans comparaison, l'univers, concept de l'organisation de la matière, meurt aussi. Sans présence ni univers, l'existence n'est plus.
Néant.
Mais il reste de la matière.
Le temps reprend. Une première goutte de bière, en provenance d'une bouteille de St-Ambroise, entre dans le verre. Le verre se rempli. Tout reprend vie, tout reprend un sens. Un arrêt dans le temps parmis tant d'autres. Une belle soirée.
Une soirée bien arrosée, des boîtes de St-Hubert vides qui trainent sur la table, les conversations qui s'enchaînent. Une belle soirée.
Un verre se vide. À un instant donné le temps s'arrête, la logique disparaît, l'univers cesse d'exister.
Le verre est vide. Le verre ne contient rien. Le verre, contenant en soi, ne contient rien. Il est inutilisé, inutile. Le verre vide n'est plus qu'un objet sans fonction, sans raison d'exister.
Le vide n'existe pas. Le vide est l'absence de quoi que se soit, le vide n'est rien, qu'un concept, qu'abstraction. Même chose pour rien. Rien n'existe pas. L'objet autrefois appellé verre n'est plus un verre puisqu'il n'a aucun contenu. Après la tragédie du vide et du rien, le verre meurt.
Le concept du vide et du rien dépend du concept de contenant. Le verre est mort. Ainsi meurt le vide, le rien. Nul besoin de qualifier une absence s'il n'y a pas de présence.
Le concept de présence meurt, par procédé en chaine, par balancement, encore.
La présence n'est plus. Le vide, le rien, n'est plus. Le verre n'est plus. Sans concepts, sans présence ni absence, sans vide, sans comparaison, l'univers, concept de l'organisation de la matière, meurt aussi. Sans présence ni univers, l'existence n'est plus.
Néant.
Mais il reste de la matière.
Le temps reprend. Une première goutte de bière, en provenance d'une bouteille de St-Ambroise, entre dans le verre. Le verre se rempli. Tout reprend vie, tout reprend un sens. Un arrêt dans le temps parmis tant d'autres. Une belle soirée.
Un billet signé Nicolas
2 manifestation(s):
Le verre n'était pas complêtement vide puisqu'il était rempli de potentiel, de possibilité. Il avait encore une capacité, suporter d'être rempli. Il lui restait donc à attendre(attentes!) d'être rempli, ce n'était qu'une question de temps. Il n'était pas mort le verre, il était dans le coma. Si quelqu'un l'avait tiré par terre là ça aurait été la fin et il aurait fallu l'enterrer dans la cour comme le faisait nos ancêtres.
Je crois que tu qualifies bien le vide et le rien, mais qu'en est-il du silence? Est-ce que le verre était silencieux? Le silence est à la fois une absence et une présence, c'est pourquoi il est aussi freakant.
Il ne reste qu'une solution, jouer à la cachette jusqu'à ce que mort s'en suive. Si on nous voit pas, c'est qu'on n'existe pas.
"À un instant donné, [...] la logique disparaît..."
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